l'édito

de Christian Charrat

En mai

sortez, rêvez, lisez et applaudissez !

© Shochiku Co., Ltd. – Rhapsodie en août d’Akira Kurosawa (1991) / Création graphique © Hartland Villa

Le mois de mai est le mois du défilé du 1er mai mais surtout du Festival de Cannes.  C’est aussi un mois cauchemardesque pour les employeurs tant il y a de jours fériés, le pays tourne au ralenti.

Qu’à cela ne tienne, nous vous proposons de jeter un œil sur le Festival de Cannes qui met à l’honneur la grande Meryl Streep, actrice de génie qui s’efface derrière ses rôles et qui a la modestie des gens véritablement talentueux. Ce festival au déroulement impeccable est en partie dû à l’agence Tournée Générale. Dans l’ombre de Thierry Frémaux (Directeur général), Frédéric Cassoly et Clément Lemoine, les deux piliers de l’agence, gèrent les états d’âme des stars et les 4000 journalistes accrédités, vaste programme…

Mai, c’est aussi les premiers beaux jours et l’occasion de ressortir, en terrasse ou au jardin, le beau mobilier de la société Fermob et autres qui mettent de la couleur et du confort dans nos extérieurs.  On profitera de ces moments pour goûter deux vins rosé, un Domaine Colin Gris Bodin et un Domaine du Four à Chaux, Côteaux de Vendômois. Les fous de lecture se plongeront dans le polar Hollywood s’en va en guerre et un autre réservé à un public averti à cause de scènes de violences difficilement supportables : Meurs mon ange.  Les amateurs de Bel canto apprécieront : des lendemains qui chantent.  Ils pourront aussi aller à l’Opéra de Lyon pour applaudir Béatrice et Bénédict de Hector Berlioz.

On vous emmène également en Belgique pour l’exposition de l’artiste Laure Prouvost et à Labiomista, un gigantesque lieu et le terrain de jeu vivant de l’artiste Koen Vanmechelen
 

Côté exposition, vous avez le choix avec Norbert Bisky et ses couleurs flashy à New York et Jean Hélion à Paris au Musée d’Art Moderne auquel les Éditions du Regard consacrent un beau livre.

Il n’y a rien d’intéressant à la télévision ?  Zappez sur Netflix pour découvrir la troisième version du bijou littéraire de Patricia Highsmith : Ripley.  Si vous avez plus de 18 ans vous pouvez regarder Mon petit renne, histoire vraie et très dérangeante qui met l’accent sur les dangers des réseaux sociaux et sur les déséquilibrés qui hantent ceux-ci.