ORENZO,PREMIÈRE BOUTIQUE À PARIS

L'art du cactus sculpté

                              Toutes les photos: © Auriane Sanchez

Un écrin poétique

À deux pas du Musée Jacquemart-André, une adresse singulière vient d’éclore : ORENZO, le nouveau showroom parisien de sculptures végétales d’exception signées Pascale Carpentier et son fils, l’artiste-designer Lorànt Waald.

Un savoir-faire artisanal

Née à Marrakech il y a 25 ans, la maison ORENZO façonne un univers où cactus, agaves et aloès naissent non pas du sol, mais du fer. Sculptées entièrement à la main dans leur atelier marocain, ces œuvres végétales en métal martelé bouleversent les codes : la matière, froide et brute, s’y fait sensuelle, presque cuirée, sous les doigts de l’artisan. Elle se plie, se froisse, se colore et se patine, jusqu’à dévoiler un épiderme vibrant. Le matériau rigide à l’origine devient ainsi surface vivante, presque organique, évoquant un cuir velouté ou une écorce.

Le résultat ? Des cactus monumentaux, des aloès sculpturaux, des agaves stylisés, qui célèbrent la nature en la réinterprétant. Ici, l’objet décoratif devient pièce unique. Loin des tendances, ORENZO explore une vision libre, sincère, profondément artistique du design, où l’artisanat est élevé au rang de langage plastique.

Le monde entier est un cactus

À Paris, ORENZO présente une sélection de ses sculptures iconiques, mais aussi des créations inédites, mobilier et objets décoratifs, fruits de la collaboration entre la maison et Lorànt Waald. Des pièces monumentales ou plus discrètes, sont pensées pour magnifier aussi bien les intérieurs raffinés que les jardins contemporains. Chaque sculpture incarne ce que la marque appelle son « luxe par nature » : subtil, essentiel, enraciné dans la puissance expressive du geste artisanal et la beauté brute du végétal.

Portée par Grégoire Levet, ami de longue date et ambassadeur passionné, cette ouverture parisienne célèbre l’âme de la Maison : une vision du design libre, exigeante et résolument poétique. En filigrane, une philosophie : « Le monde entier est un cactus » comme le chantait si bien Jacques Dutronc. Piquant et fascinant à la fois, ce symbole ambigu devient, entre leurs mains, une allégorie de résilience et de vitalité, magnifiée dans une diversité de formes, de couleurs et de tailles.

ORENZO signe ainsi un nouveau chapitre, affirmant plus que jamais que le vrai luxe est une question de regard, de matière et d’émotion.

Sylvie DI MEO

ORENZO Paris –162, Boulevard Haussmann 75008 Paris – Chaque pièce est faite à la main et les prix varient de 350 € à 8000 €. www.orenzofrance.fr

#2421, extrait de la série Maison de chasse, 1999.
Avec l’aimable autorisation de la Galerie Les filles du calvaire