RODRIGO ALMEIDA

L’industrie de la mode est un vampire assoiffé de nouveaux visages. Chaque saison amène son lot de mannequins débutants que l’on nomme « new faces. »  Il est fort difficile pour tous ces jeunes de se faire remarquer, toutefois les fées se sont penchées sur le berceau du jeune portugais Rodrigo Almeida.

Ce jeune homme de 23 ans s’impose dès ses 20 ans sur les podiums par son magnétisme animal, la pureté de ses traits, sa bouche pleine, sa machoire carrée et son charisme envoutant. Si le cinéma s’intéressait à lui, il serait le pendant d’Alain Delon dans le film Plein soleil ou alors, il pourrait-être Dorian Gray dans Le portrait de Dorian Gray d’après le roman du génial Oscar Wilde. Mais qui est-il vraiment ? Qui se cache derrière cette beauté limite inquiétante ?

Rodrigo Almeida est né il y a 23 ans à Lisbonne et il est l’ainé d’une famille de 3 enfants. Après avoir commencé ses études au Portugal, il les poursuit à Bâle en Suisse allemande où il apprend l’économie et le business. Il regrette toutefois la chaleur des portugais et le soleil de son pays d’origine. Sa famille très présente, le surveille et le protège des pièges que réserve parfois ce milieu si particulier et si fier de sa différence. La mode, il y est confronté par accident après avoir été découvert par un talent scout de l’agence We are models. Il prit cette proposition de devenir mannequin comme un cadeau de Dieu. Il s’engouffre par la porte qui lui était grande ouverte avec curiosité mais aussi un immense plaisir, aimant tout autant les défilés que les séances photos ou les tournages vidéo. Il est curieux de tout et de tous, c’est non seulement le privilège de la jeunesse mais il semble faire preuve de lucidité et de maturité sur ce qui l’entoure.

Les stylistes Dolce & Gabbana lui confie une campagne publicitaire et il est de tous les défilés milanais de la griffe. Est-il conscient que cela ne durera pas et qu’il lui est facile de perdre pied avec la réalité quand tout s’accélère ? Évidemment, mais cette pensée fort heureusement lui est lointaine et ne l’effraie guère. Si le milieu de la mode encense un mannequin, elle s’en lasse aussi très vite et renvoie sans état d’âme, ces jeunes gens à l’anonymat dont ils ont été extraits par le caprice d’un milieu particulier et méchant. Toutefois, il est rassurant de constater qu’entre ses rêves de gloire, de podiums et de couvertures de magazines, son plus grand bonheur et souhait est de pouvoir serrer longtemps sa mère dans ses bras…